Savez-vous ce que contient vraiment votre tampon hygiénique ? Une étude vient de faire une découverte désastreuse

Depuis quelques années déjà, les tampons font polémique. On sait qu'ils sont loin d'être uniquement du coton, qu'ils contiennent des polluants éternels, des pesticides et d'autres composants dangereux pour la santé. On sait aussi que, gardés trop longtemps, ils peuvent être à l'origine de chocs toxiques. D'ailleurs, depuis début avril 2024, les fabricants de tampons sont tenus de mentionner l'intégralité de la composition des tampons en France. Mais aux Etats-Unis, une récente étude de l'université de Berkeley, parue dans Environment International vient de révéler qu'il arrivait qu'ils contiennent en plus des métaux lourds. L'étude portait sur des références vendues aux USA, mais aussi en Europe. La chercheuse qui l'a menée, Jenni A. Shearston, souligne que des quantités alarmantes de métaux lourds (plus de 16 dangereux) auraient été détectées dans les références étudiées, qui représenteraient environ 15 milliards d'unités par an. Cela s'expliquerait par des produits censés blanchir les tampons, par l'ajout de parfums, d'antimicrobiens... ou encore parce que le matériau utilisé pour faire les tampons (du coton ou de la pulpe de bois) seraient contaminés dès le départ.

De l'arsenic, du plomb, y compris dans les tampons bio

Parmi ces métaux, on trouve du zinc, du chrome, de l'arsenic, du plomb, du cadmium, dont on sait qu'ils peuvent être responsables ou augmenter les risques de diabète, de cancer, qu'ils peuvent aussi perturber le (...)

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