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Est-ce que le saut à skis, c'est du vol ?

L'Autrchien Franz-Josef Rehrl, mercredi à Pyeongchang.

Entre la sortie du tremplin et l'atterrissage, les sauteurs doivent affiner une position avec les skis en V tout sauf naturelle

La spécialité du saut à skis n’est pas praticable partout à la montagne : il faut en effet un tremplin. Le but des athlètes est d’atterrir le plus loin possible, le tout avec un certain style car ce dernier est noté et fait partie du résultat final.

Né en Norvège, dans la région du Telemark qui donne son nom à un style et notamment à celui que les athlètes recherchent pour l’atterrissage, le saut à skis est une discipline qui s’est rapidement répandue dans les pays alpins avant de devenir olympique en 1924 à Chamonix. La composante psychologique y compte particulièrement car ce sport implique de maîtriser la peur du vide. Les athlètes, en effet, volent pendant plusieurs secondes et doivent gérer leur position, en équilibrant leur poids, sur de larges et longs skis spécifiques à cette discipline, tout en restant sensibles aux changements de vent. D’ailleurs, avant de se lancer du haut du tremplin pour prendre de la vitesse et se libérer dans l’air, ils regardent toutes les indications de leurs coachs qui, eux, contrôlent les données de l’anémomètre.

La position de vol est tout sauf naturelle : les sauteurs ont leur corps vers l’avant avec le regard juste au-dessus de leurs pointes de skis, placés, eux, en V. Les bras le long du corps avec les paumes des mains qui regardent le ciel servent d’ailerons d’avion. Il existe deux spécialités dans le saut à skis : le saut du petit et du grand tremplin. Ce dernier est carrément appelé vol à skis. Les tremplins sont qualifiés techniquement avec un K et un chiffre, par exemple K-90. Le chiffre indique la distance entre le point de décollage du tremplin et le point limite d’atterrissage (dénommé K point).

Dans le saut à skis, outre la Coupe du monde, il existe un tournoi très prestigieux : celui des quatre tremplins, qui se tient entre Noël et le Nouvel An sur les installations d’Oberstdorf, Innsbruck, (...)

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