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Sarkozy à l'UMP, leader cheap

Nicolas Sarkozy en meeting le 29 janvier à Tourcoing.

Triomphe modéré à la présidence de l'UMP, Juppémania, propositions anticonstitutionnelles, embrouille dans le Doubs... Petit tour des avaries subies par Nicolas Sarkozy ces derniers mois.

Depuis son retour à la présidence de l’UMP en novembre 2014, Nicolas Sarkozy accumule les déconvenues, revers, désaveux, embrouilles, critiques, même (et surtout) au sein de son camp. Petite revue - non exhaustive - des dix principaux points de crispation qui ont marqué son retour aux affaires ces dernières semaines.

Notorious Bygmalion

En 2014, l’affaire Bygmalion, du nom de cette agence de communication, prestataire majeur de la campagne du candidat Sarkozy en 2012, plombait un peu plus l’ambiance à l’UMP. Sur les 21,2 millions d’euros dépensés s en meetings auprès d’Event & Cie, filiale de Bygmalion, pour la dernière campagne présidentielle, seuls 4,3 millions avaient été officiellement déclarés dans le compte de campagne du candidat. Au-delà du coup porté à l’image du candidat – rappelons-nous l’anecdote improbable des effluves de truffes durant un meeting relatée dans le livre de Violette Lazard – cette fraude sans précédent finit par rattraper Sarkozy. En décembre, Libération révèle ainsi que le parquet de Paris a élargi le spectre de l’enquête au chef de «financement illégal de campagne électorale», passible d’un an de prison et de 3 750 euros d’amende. La procédure pénale cible dès lors ouvertement l’ex-président de la République, et elle se rapproche: la semaine dernière, Franck Louvrier, son ex-conseiller en communication, était visé par des perquisitions sur cette affaire de fausses factures, tout comme les anciens directeur et trésorier de la campagne de 2012.

Pas chère, l’abrogation

Nicolas Sarkozy aime incarner l’autorité. Mais face à des militants homophobes particulièrement virulents, il a préféré céder à leur envie d'«abroger» la loi Taubira ayant ouvert le mariage aux couples homosexuels. Le 15 novembre, en pleine campagne interne lors d’un meeting (...)

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