Sarkozy s'indigne contre les électeurs de gauche qui voudraient lui voler sa primaire (en votant Juppé)

Nicolas Sarkozy, vendredi dans l'Oise.

En meeting dans l'Oise ce mercredi soir, l'ex-chef de l'Etat a dénoncé les calomnies qui le touchaient et évoqué les éventuels votants qui viendrait lui barrer la route au profit de son rival.

Dédicaces, visite d’entreprise, meeting : la caravane Sarkozy a poursuivi sa route mercredi soir, faisant mine d’ignorer les mauvaises nouvelles qui s’accumulent au-dessus de l’ex-chef de l’Etat. A deux mois du second tour de la primaire de droite, celui que les derniers sondages donnent toujours battu par Alain Juppé s’est exprimé en début de soirée à Chantilly (Oise). A peu près au même moment, son ancien conseiller Patrick Buisson reprenait sur France 2 les acides critiques contenues dans un ouvrage à paraître jeudi – un sévère droit d’inventaire sur le quinquennat sarkoziste. Le tout sur fond de nouvelles révélations, par Mediapart, sur un supposé financement libyen de la campagne de 2007.

Ces péripéties ont assez touché le candidat pour qu’il y consacre les premières minutes de son discours. «Quand on est candidat à la présidence de la République […], on ne recule pas devant la bassesse, l’outrance, la calomnie, la trahison», a-t-il commencé, comparant son sort à celui d’autres martyrs de la République : «Je sais ce que Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Chirac et même Mitterrand ont dû affronter, avec leur lot d’insultes, de coups bas et de caricatures. Ma sérénité et mon sang-froid sont au minimum égaux aux leurs.»

«Quand on cherche à se faire élire avec les voix de la gauche, on prépare une politique qui donnera des gages à la gauche.

Voilà pour les affaires. Et les sondages ? Un spectre plane sur la campagne sarkoziste : celui de la participation à la primaire d’un nombre significatif d’électeurs de gauche et du centre, désireux seulement de faire battre l’ancien chef de l’Etat. Une hypothèse à laquelle l’entourage du candidat assure ne pas croire, mais que l’intéressé a tout de même mentionnée mercredi soir : «Je ne laisserai personne vous voler cette (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Budget 2017: le Front national dénonce des «mesurettes sans vision»
Catherine Pégard reste reine du château de Versailles
Une dernière loi de finances avant bilan
Sur Libération.fr
Taubira comparée à un singe : 3 000 euros avec sursis pour l’injure