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Sarkozy prend Merkel pour taper sur Hollande

Nicolas Sarkozy à la «Fête de la Violette», à La Ferte-Imbault, le 4 juillet.

Le président de LR se pose en défenseur du couple franco-allemand, prône la plus grande fermeté face à Alexis Tsipras et se désole de l’absence de leadership français.

Comme à chacune de ses prises de parole, Nicolas Sarkozy a très violemment critiqué François Hollande ce samedi, devant près de trois mille sympathisants réunis en Sologne pour la fête de la Violette (ainsi baptisée en référence à la fleur fétiche des partisans du retour de l’Empereur Napoléon...).

Sur fond de crise grecque, il a profité de ce rendez-vous annuel instauré en 2013 par les inventeurs de la droite forte, Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, pour porter le fer dans la plaie de la relation franco-allemande, mise à mal depuis la rupture des négociations entre la Grèce et ses créanciers. Tandis que la Chancelière Merkel avait choisi la fermeté, au risque assumé d’un Grexit, Hollande, lui, a tenté jusqu’au bout de relancer la négociation.

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Sarkozy a clairement choisi de s’aligner sur la position de Berlin, contrairement à ses rivaux, les anciens Premiers ministres Alain Juppé, et François Fillon. L’ancien chef de l’Etat tenait là une excellente occasion de se présenter comme le le plus constant et le plus fiable des partenaires de la Chancelière avec qui il a pu s’entretenir le 25 juin en marge d’une réunion du PPE, le parti des droites européennes.

«Il électrise...»

«Angela Merkel et moi, nous avons tout fait pour que la Grèce ne sombre pas» a expliqué l’ancien chef de l’Etat, rappelant qu’à partir de 2011, il avait eu à négocier avec trois Premiers ministres grecs, dont un de gauche, qui voulaient «tous sortir leur pays de sa situation dramatique, sans pour autant être parjure». Rien de tel avec ce «Monsieur Tsipras» qui ne partage «aucune de nos valeurs» et «n’assume aucune responsabilité», a poursuivi Sarkozy. Sous les applaudissements de son public, il a fustigé «l’invraisemblable complaisance» de Hollande vis-à-vis du (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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