Publicité

Sarkozy passe très près d’une mise en examen

Nicolas Sarkozy à son arrivée au pôle financier du TGI de Paris, le 1er avril.

Entendu par le pôle financier du TGI de Paris, l’ex-président a été placé sous le statut de témoin assisté.

Nicolas Sarkozy a échappé de justesse à une nouvelle mise en examen. Convoqué mercredi au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris dans l’affaire dite des «pénalités», le patron de l’UMP a finalement été placé sous le statut de témoin assisté - intermédiaire entre celui de simple témoin et de mis en examen. Les magistrats estiment qu’il existe contre lui «des indices rendant vraisemblable qu’il ait pu participer à la commission des infractions dont le juge est saisi».

En l’occurrence, Sarkozy est soupçonné d’avoir fait payer par son parti l’amende qui lui avait été personnellement infligée après le rejet de ses comptes de campagne, en 2012. Invalidation qui avait privé l’UMP du remboursement de plus de 10 millions d’euros de frais de campagne, l’obligeant à organiser son fameux «Sarkothon».

Note. Le Conseil constitutionnel avait aussi ordonné à Sarkozy la restitution de l’avance accordée à tous les candidats (153 000 euros), lui infligeant au passage une pénalité de 363 615 euros correspondant au dépassement constaté. Au final, plus de 500 000 euros réglés par l’UMP, en lieu et place du candidat, en vertu d’une note juridique très contestée et contrairement aux dispositifs du code électoral.

Ironie du calendrier : l’auteur de ladite note, l’avocat Philippe Blanchetier, a été placé mercredi en garde à vue dans l’affaire… Bygmalion. Tout comme l’ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert. Dans cette autre enquête sur un système présumé de fausses factures, les magistrats cherchent à déterminer qui savait quoi dans l’entourage direct de Nicolas Sarkozy. Une concomitance judiciaire qui n’a pas manqué de faire jaser dans les rangs de l’UMP.

«C’est du grand n’importe quoi. L’objectif est clairement d’entretenir l’amalgame entre ces deux affaires, qui n’ont rien à voir ensemble», s’est emporté le porte-parole du parti, Sébastien (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Combat
Départementales : les élections tournent mâle
Djouhri, une ombre sur les tableaux de Claude Guéant
Parti socialiste : Martine Aubry en odeur de synthèse
Un avocat français s’attaque à l’ancien chef de Guantánamo