Quand Sarkozy lâchera-t-il la tête de l'UMP ?

Nicolas Sarkozy le 18 mars.

Dès qu'il sera officiellement candidat à la primaire, le patron de l'UMP devra céder sa place à une direction impartiale. C'est pourquoi il se déclarera le plus tard possible.

S’il veut redevenir président de la République, ce qui ne fait guère de doute, Nicolas Sarkozy devra avoir quitté la présidence de l’UMP dans un peu plus d’un an. La date précise de ce retrait n’est pas encore arrêtée. Ce pourrait être avant l’été 2016 ou, au plus tard, le 21 septembre 2016, quand la haute autorité en charge de la primaire donnera la liste officielle des prétendants engagés dans la compétition pour la désignation du candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle.

Cette question – potentiellement explosive – devrait être tranchée par le bureau politique de l’UMP, probablement le 14 avril. Au nom de l’équité, les concurrents potentiels de Sarkozy souhaitent une démission aussi précoce que possible, afin que le chef du parti ne puisse pas être soupçonné de faire campagne avec les moyens du parti.

Nouveaux statuts en cours d'écriture

La mise en retrait du président, comme de tout autre membre de la direction du parti ayant l’intention d’être candidat à la primaire, avait été gravée dans les statuts de l’UMP, âprement négocié en 2013 dans le cadre du Yalta négocié entre Copé et Fillon. Il était convenu que la démission du président devait intervenir «dès réception» de sa déclaration d’intention de candidature par la haute autorité. Ou, au plus tard, «quinze jours avant la date fixée pour le dépôt des déclarations de candidature».

A la demande de Sarkozy, de nouveaux statuts sont en cours d’écriture, sous l’autorité de Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans l’entourage des autres candidats à la primaire, déclarés ou potentiels, on craint que le patron du parti ne se débrouille pour rester à son poste le plus longtemps possible, jusqu’au 20 septembre 2016, date qui marquera le début de deux mois de campagne officielle pour le premier tour du scrutin, le 20 (...)

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