Sarkozy, Hollande et Braun-Pivet ont échangé une petite blague à la marche contre l’antisémitisme
Au côté de Yaël Braun-Pivet, Gérard Larcher ou Élisabeth Borne, les deux anciens présidents étaient au premier rang du carré de tête de la manifestation parisienne contre l’antisémitisme.
POLITIQUE - Un casting de choix… et des dialogues soignés. Quelque 100 000 personnes ont marché dans les rues de Paris dimanche 12 novembre « pour la République et contre l’antisémitisme » entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Et au sein de ces participants, certains se sont tout particulièrement distingués.
Parmi les manifestants, le carré de tête politique s’est retrouvé pour une photo sur les marches du Palais Bourbon. L’occasion parfaite pour l’émission « Quotidien » de TMC de laisser traîner ses micros et de capter la teneur des échanges entre des personnalités majeures rarement réunies. C’est peu dire que les reporters n’ont pas été déçus.
Comme vous pouvez le voir au début de la vidéo ci-dessous, les journalistes présents ont pu entendre un échange particulièrement savoureux entre les anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande, et la présidente de l’Assemblée nationale, tous trois au premier rang. L’Objet ? La météo parisienne, et la réputation - pluvieuse - de l’ancien chef de l’État socialiste.
En tête de cortège, il s'est passé bien des choses hier. On vous a compilé tous ces petits détails que vous n'aviez peut-être pas vus... #marche12Novembre #Quotidien pic.twitter.com/RtSYn8OCW0
— Quotidien (@Qofficiel) November 13, 2023
- Nicolas Sarkozy : « Il ne pleut pas aujourd’hui. »
- Yaël Braun-Pivet : « Malgré la présence du président Hollande… »
- François Hollande : « Oui ! Exceptionnellement. C’est un jour de grâce »
Un échange léger qui a, semble-t-il, fait sourire l’ancien locataire de l’Élysée, connu pour sa répartie et son sens de l’humour, tout comme le reste de l’assistance. Il faut dire que François Hollande n’a pas souvent été épargné par les éléments météos au cours de son mandat (2012-2017).
On se souvient par exemple d’une scène dantesque en août 2014 sur l’île de Sein, dans le Finistère, où il avait tenu à terminer un discours trempé de la tête aux pieds. Ou des premières heures de son mandat, quand son avion présidentiel, frappé par la foudre, avait dû faire demi-tour entre Paris et Berlin. De quoi faire naître une réputation tenace.
VIDÉO - Marche contre l’antisémitisme à Paris : "il y avait besoin d’un moment français"