Sarcelles porte plainte contre des organisateurs de manif interdite

Des manifestants le 20 juillet 2014 à Sarcelles.

Des rassemblements propalestiniens se sont tenus dans cette ville de banlieue parisienne le 20 juillet, en dépit d'une interdiction préfectorale. Plusieurs participants ont déjà été condamnés à de la prison ferme pour violences.

La ville de Sarcelles a porté plainte contre l’organisateur d’un rassemblement propalestinien le 20 juillet, qui s’était tenu malgré une interdiction préfectorale et avait été suivi de violences, dirigées en partie contre les juifs, a-t-on appris mercredi auprès du maire.

«Dans la vie, il faut assumer les conséquences de ses actes», a déclaré à l’AFP l’édile socialiste François Pupponi, pour qui les organisateurs du rassemblement dans cette commune du Val-d’Oise ne peuvent pas prétendre avoir été débordés par les émeutiers pour échapper à leurs responsabilités.

Le 20 juillet, en marge de ce rassemblement pro-Gaza, des émeutiers avaient mis à sac des commerces, dont une épicerie casher, incendié voitures et poubelles, et affronté pendant de longues heures les CRS. Depuis, six adultes ont été condamnés à de la prison ferme et trois mineurs mis en examen.

La municipalité de cette banlieue populaire au nord de Paris a porté plainte pour «dégradations» et «tenue d’une manifestation interdite», contre le Collectif des habitants de Garges-Sarcelles à l’origine de l’appel à manifester, et son porte-parole Nabil Koskossi, a précisé la mairie. Mercredi, le parquet de Pontoise n’avait pas encore reçu cette plainte.

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L’avant-veille de la manifestation, le préfet du Val-d’Oise avait pris un arrêté interdisant «toute manifestation et tout rassemblement» à Sarcelles «pour prévenir efficacement les éventuels troubles à l’ordre public». Le jour dit, les organisateurs de la manifestation s’étaient rendus sur les lieux du rassemblement, avaient pris la parole réclamé une minute de silence pour Gaza puis appelé à la dispersion. C’est seulement ensuite que les violences avaient (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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