Sapin : un geste en faveur des petites retraites est «sur la table»

Les retraites ne seront pas revalorisées, conformément au plan d'économies de 50 milliards d'euros.

Le ministre des Finances a reconnu que la non revalorisation des retraites, prévue par le plan d'économies, pourrait mettre en difficulté les bénéficiaires de petites pensions.

Le ministre des Finances Michel Sapin a indiqué mercredi qu’un geste en faveur des petites retraites était «sur la table», expliquant que les 50 milliards d’économies d’ici à 2017 ne seraient «pas remis en cause» mais qu’à l’intérieur de cette enveloppe «toutes les évolutions sont possibles».

Dans le cadre du plan d’économies du gouvernement, les retraites ne doivent en principe pas être revalorisées avant octobre 2015, et des élus de la majorité ont insisté ces derniers jours pour un geste en faveur des plus modestes.

«Oui, cette question est sur la table», a déclaré Michel Sapin lors d’une conférence de presse de présentation du programme de stabilité, semblant vouloir apaiser les esprits. «Nous travaillons sur le sujet», a-t-il ajouté évoquant des discussions avec les groupes de la majorité. Mais il s’est interrogé : «qu’est-ce qu’une petite retraite, jusqu’à quel niveau, suivant quel mécanisme ?». Le ministre a rappelé qu’il n’était «pas question de baisser les retraites», mais a reconnu que «quand on en gèle le niveau, avec une hypothèse d’inflation de 1,5% (...) c’est un effort».

Plus globalement, il a souligné que le programme de stabilité était «un document que nos partenaires européens et que la loi française nous oblige à élaborer». «C’est une très bonne chose. Mais ce n’est pas le détail, mesure par mesure, jusqu’à la dernière centaine de millions d’économies», a-t-il souligné.

A lire aussi Valls, l'austérité à la découpe

Après, il y aura des documents «qui traduisent ceci en droit», a indiqué le ministre, citant d’abord la loi de finances rectificative où les mesures en faveur des ménages les plus modestes (500 millions de coup de pouce fiscal dès 2014) devront notamment trouver leur traduction.

Puis, il y aura la loi de finances et la loi de finance de la sécurité sociale qui (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Plan d'économies : Laurent Baumel accuse le gouvernement de «despotisme éclairé»
Plan d'économies : «Nous ne sommes pas des députés godillots»
Fillon dénonce «l'erreur» de Valls sur les investissements d'avenir
Il faut mettre fin à l'irresponsabilité juridique des multinationales
Ecosse, le génie du malt