Santé. Au temps du coronavirus, la vente de drogue se fait sur Telegram

Avec le confinement qui se prolonge, il devient de plus en plus difficile d’acheter des stupéfiants. Mais si la vente en extérieur est plus compliquée, les dealers ont trouvé d’autres façons de s’organiser, constate le site d’information italien Linkiesta.

La quarantaine est une épreuve difficile à surmonter pour tout le monde, mais face à cette situation, certaines personnes sont plus fragiles que d’autres, note Linkiesta. “Les mesures de confinement ont vidé les villes, et par conséquent, les places de deal aussi, constate le site d’information italien. C’est une situation qui peut avoir des répercussions graves pour les toxicomanes, qui, s’ils ne trouvent pas de drogue, pourraient aller à l’encontre de crises d’abstinence.”

Néanmoins, le média transalpin a mené l’enquête et constate que, à l’heure de la pandémie, le trafic de drogue n’a pas disparu, mais a simplement évolué.

“Le commerce s’est déplacé sur les sites internet, mais surtout sur Telegram, une application de messagerie russe, très attentive à préserver la vie privée de ses clients, affirme Linkiesta, qui décrit le modus operandi appliqué par les dealers.

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“En Italie, un contact très populaire sur Telegrame est celui d’un certain Mikel Jerome. On se présente, et ensuite il montre le menu à disposition : les différents types de Marijuana, la cocaïne, les drogues synthétiques et il y a même de l’héroïne. Pour le payement celui-ci est effectué à

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