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Le sang de homard bientôt utilisé pour soigner le cancer ?

Le sang de homard serait doté de propriétés insoupçonnées, tant pis pour les allergiques ! (Photo : Sophie DE WILDE/Gamma-Rapho via Getty Images)

Un scientifique originaire des États-Unis est convaincu que le sang de homard peut sauver des vies humaines en étant utilisé dans la composition de médicaments.

Il s’agirait d’une avancée scientifique majeure, qui remettrait en cause certaines habitudes de consommation. Le docteur Robert Bayer, biologiste spécialisé dans l’étude des homards, a récemment fondé une société dédiée à la recherche autour des propriétés curatives du sang de ces crustacés.

Une protéine fonctionnant “comme un puissant stimulant pour les système immunitaires”

“Il ne fait aucun doute que le sang de homard a des propriétés antivirales et anticancéreuse”, soutient ainsi le scientifique, cité par le New York Post. Une telle affirmation ne provient bien sûr pas d’une simple intuition du docteur Bayer, mais de longues années de recherche qui ont mis en évidence les particularités bienfaitrices de l’hémolymphe, le liquide qui irrigue le corps des invertébrés.

Celle du homard, en particulier, contient en quantité importante de l’hémocyanine, une protéine qui, selon le Dr Bayer, toujours cité par le New York Post, “fonctionne comme un puissant stimulant pour les système immunitaires”. Plusieurs expériences ont été menées, avec quelques résultats déjà probants : l’hémocyanine a par exemple été utilisée, avec succès, pour réduire la charge virale de cellules contaminées par le virus herpes simplex.

“A l’heure actuelle tout ce sang est jeté et disparaît dans les égouts”

Le Dr Robert Bayer et son équipe espèrent désormais entrer en contact avec de nouveaux investisseurs, afin de donner plus d’ampleur à leur projet. L’objectif est en effet d’arriver rapidement à la production de différents médicaments contenant du sang de homard dans leur composition. Pour l’heure, l’entreprise créée par le spécialiste des crustacés ne dispose pas des structures nécessaires pour ce type de production.

Le biologiste est néanmoins convaincu de la pertinence de sa démarche, notamment parce qu’elle repose sur une matière première qui, pour le moment, est purement et simplement gaspillée. “À l’heure actuelle, tout ce sang est littéralement jeté au sol et disparaît dans les égouts, explique le scientifique, professeur émérite à l’Université du Maine, état célèbre pour ses homards. Nous pourrions en récolter des millions de litres, ce qui en fait un produit viable qui mériterait d’être utilisé”.