Sandrine Rousseau, Jean Lassalle… : a-t-on le droit de chanter à l’Assemblée nationale ?

La traditionnelle séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale du mardi a toujours été l'occasion pour les députés de briller oralement. En deux minutes, la question, souvent déguisée en réquisitoire, peut marquer les esprits. Mais certains députés s'essayent également à un autre exercice de style : le chant. C'est le cas de la députée EELV de Paris Sandrine Rousseau, mardi 14 novembre, qui a entonné le chant du Mouvement de libération des femmes (MLF), « Debout les femmes ».

À l'Assemblée nationale, Sandrine Rousseau fustige la position du gouvernement français concernant sa position sur une directive européenne sur la lutte contre les violences faites aux femmes. La députée écologiste de Paris juge que « la France fait obstacle à l'intégration du viol dans ce texte ». L'intervention aurait pu s'achever sur une question acerbe, mais non. « Pour les seules 0,6 % de condamnations des viols en France », continue-t-elle, avant de chanter les premières paroles de « Debout les femmes ».

.@sandrousseau entonne l'hymne du MLF "Debout les femmes", "pour les seules 0,6% de condamnations des viols en France". #DirectAN #QAG pic.twitter.com/FB5ImMX8jb

— LCP (@LCP) November 14, 2023 À LIRE AUSSI Article 49.3, motion de censure : la banalisation de l'exceptionnel

« Nous qui sommes sans passé, les femmes. Nous qui n'avons pas d'histoire. Depuis la nuit des temps… » a-t-elle le temps d'entonner, avant que la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël [...] Lire la suite