San Andreas (TMC) : Le séisme du film est-il conforme à la réalité scientifique ?

Un spectacle de fin du monde

Biberonné aux films catastrophe de Roland Emmerich, qui a signé Independence Day et Le Jour d’après, le réalisateur canadien Brad Peyton, 36 ans, a voulu frapper encore plus fort, en imaginant un séisme d’une ampleur inédite dans l’histoire du film catastrophe américain. D’où son idée de filmer en 3D l’ouverture béante, provoquée par un tremblement de terre d’une magnitude de 9,6 de la célèbre faille de San Andreas, qui longe les côtes californiennes. Ce scénario coup de poing ne fait vraiment pas dans la dentelle sismique : les plaques tectoniques s’écartent sur toute leur longueur, à savoir sur 1 300 kilomètres, engloutissant dans un gouffre sans fond l’ensemble des autoroutes, des ponts et des immeubles de Los Angeles. Pire : un gigantesque tsunami engloutit San Francisco et balaye le mythique Golden Gate Bridge comme un vulgaire fétu de paille.

Ces scènes catastrophe, reconstituées en numérique, représentent 80 % des images du film et ont nécessité pas moins de 1 300 plans d’effets visuels… Qu’importe si ce désastre en relief piétine la réalité géologique : un véritable tremblement de terre provoqué par San Andreas, comme celui d’avril 1906, à San Francisco, ne produirait pas de tsunami, car son épicentre se situe à l’intérieur des terres et non pas en mer. Commentaire du réalisateur : "

La réalité scientifique n’était pas ma priorité. Moi, je voulais surtout faire battre le cœur des spectateurs, dan... Lire la suite sur Télé 7 Jours

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