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Samedi meurtrier en Syrie : attaques kamikazes et raids aériens du régime

L’armée syrienne avait promis des représailles après les attentats de Homs. Elles ont été immédiates. Ses avions ont mené 20 raids meurtriers contre la troisième ville du pays, ainsi que dans d’autres localités, notamment Douma près de Damas. Quelques heures plus tôt, plusieurs kamikazes qui appartiendraient à la branche syrienne d’Al-Qaïda s‘étaient fait exploser contre deux sièges de la Sécurité à Homs, faisant entre 30 et 42 morts selon les sources. Parmi les victimes, le chef des Renseignements militaires de la ville, Hassan Daaboul, un proche du président Bachar al-Assad et l’une des personnalités les plus connues des milieux des renseignements syriens.  URGENT  Quintuple attaque kamikaze de combattants de Hayat Tahrir al-Sham à #Homs, 12 haut-commandants & plus de 40 soldats tués. #Syrie pic.twitter.com/hF6CEym3j0— Nassim al-Talib (@geopolitiquee) February 25, 2017 A Genève où des négociations de paix entre régime et opposition sont en cours depuis jeudi, l’Onu accuse les terroristes de vouloir faire dérailler le processus. ONU: l’attentat de Homs en Syrie vise à faire dérailler les négociations https://t.co/0xo0gSAX4y pic.twitter.com/0Y1n7NlTCE— Paris2015 (@paris_2015) February 25, 2017 Le médiateur de l’Onu avait demandé que l’armée stoppe ses bombardements pendant les pourparlers. Mais le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane a dit à l’AFP que l’ONG “n’avait enregistré aucune baisse dans les frappes et bombardements depuis le lancement des pourparlers à Genève, mais au contraire une escalade claire dans plusieurs régions de Syrie, surtout dans celles sous le contrôle de groupes de l’opposition ayant approuvé les pourparlers”.