«Salim Benghalem m’a dit que s’il revenait, c’était pour faire un attentat»

Le Français Salim Benghalem apparaît dans une vidéo de l'Etat islamique diffusée en février.

Le Français, haut placé au sein de l’Etat islamique, est jugé en son absence à partir de ce mardi, à Paris, pour sa participation présumée à une filière vers la Syrie.

Il fait partie des combattants étrangers les plus gradés de l’Etat islamique (EI). Selon certaines sources spécialisées, il aurait même atteint un rang inégalé parmi les francophones. Depuis plusieurs mois, le nom de Salim Benghalem, 35 ans, donne des sueurs froides aux pontes de l’antiterrorisme français. Et pour cause : le natif de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) aurait toujours la ferme intention de commettre des attentats sur le sol européen. Preuve de sa dangerosité extrême, le département d’Etat américain l’a placé il y a plus d’un an, avec neuf autres jihadistes, sur la liste des Specially Designated Global Terrorists, c’est-à-dire les cibles à rechercher (ou à abattre) en absolue priorité.

Parti au jihad en mars 2013, Benghalem comparaît pourtant à partir de ce mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour sa participation supposée à une filière d’envoi de combattants en Syrie. Bien évidemment, il n’apparaîtra pas dans le box des accusés.

Relais. C’est par des interceptions téléphoniques, réalisées entre avril et novembre 2013 sur une ligne syrienne, que les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à Salim Benghalem. Toutefois, ce dernier n’aurait pas agi seul. Le dossier des juges antiterroristes Nathalie Poux et Christophe Teissier fait apparaître le nom d’un autre Français, Abdelmalek T., interpellé en Espagne en avril 2014 alors qu’il s’apprêtait à rejoindre l’Algérie, officiellement pour raisons «humanitaires». A la lecture de l’ordonnance de renvoi, Abdelmalek T. semble également encourager les départs de moudjahidin. Parti de France pour l’Egypte en septembre 2012, il gagne ensuite la Syrie où il aurait fait la connaissance de Salim Benghalem - ce que sa défense dément farouchement. De là-bas, les deux hommes contactent à plusieurs reprises un certain Jean Cœurdelion, en réalité Younès (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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