Saint-Jean-de Luz : une information ouverte vendredi pour « meurtre avec préméditation »
Des éléments précis mais pas d'explication rationnelle. Le procureur de la République de Bayonne Jérôme Bourrier a d'abord détaillé les faits d'un « drame absolu ». A 9h45, en cours d'Espagnol, un élève de 16 ans s'est levé soudainement. Il a d'abord fermé la porte, avant d'asséner un coup de couteau mortel de la main droite à sa professeure, au tableau. Un geste sans hésitation porté à la poitrine. L'arme était un couteau de cuisine avec une lame de 18 centimètres. Ses camarades ont pris la fuite. Sidéré, il est ensuite sorti de la salle de classe, avant d'être arrêté par deux autres professeurs. Il leur a dit immédiatement « j'ai ruiné ma vie ». Devant les enquêteurs, le lycéen a évoqué « une petite voix qui lui parle », « un être qu'il décrit comme égoïste, manipulateur, égocentrique qui lui aurait suggéré de commettre un assassinat ». Il apparaît aussi que, bon élève, il éprouvait des difficultés en Espagnol.
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Suivi par un psychiatre
Inconnu par la justice, le suspect aurait été victime de harcèlement dans son collège précédent. Atteint de dépression, il était suivi par un psychiatre. Soumis à un examen psychiatrique réalisé dans le temps et les conditions à la garde à vue, l'adolescent avait des traits de personnalité anxieuse mais aucune maladie mentale du style schizophrénie, a néanmoins précisé le procureur, si bien qu'il est « accessible à une responsab...