Saint-Etienne: Stéphane Ruffier règle ses comptes avec Claude Puel
Stéphane Ruffier sort du silence. L’ancien gardien de l’AS Saint-Étienne, désormais retraité, dénonce le comportement de Claude Puel, son ancien entraîneur, ainsi que ceux de ses ex-présidents, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Pour rappel, il réclame sept millions d’euros de réparation à l’ASSE, d’où il a été licencié pour faute grave fin 2020, plusieurs mois après son dernier match, en février 2020.
"Il a décidé de me faire passer pour un moins que rien, un mec qui semait la terreur dans un vestiaire"
"Ce que je veux, c’est uniquement que les dégâts soient réparés, que justice soit faite, car j’ai vécu un an de harcèlement de la part d’un homme qui a monté une entreprise de démolition contre ma personne, explique-t-il dans les colonnes de So Foot à propos de Claude Puel. Dès qu’il est arrivé, cet individu a voulu dégraisser et a choisi de taper dans le gros. En dégageant Stéphane Ruffier, il s’est offert de la crédibilité pour la suite, sauf qu’il a décidé d’employer la manière très forte, en me faisant passer pour un moins que rien, un mec qui n’avait rien à faire dans un groupe et qui semait la terreur dans un vestiaire".
L’ex-international français (3 sélections) critique également le manque de soutien de ses présidents, reprochant notamment une hypocrisie venant de Roland Romeyer. Quant à Bernard Caïazzo, "il faut savoir qu’il a un jour envoyé un message à des journalistes en écrivant: 'Quand est-ce que ce vous allez le détruire, lui?' Sauf que dans les destinataires, malheureusement, il y avait mon agent. Comment un président peut faire ça?"
Le verdict attendu en janvier
Dans des propos rapportés par l’AFP en octobre dernier, l’avocat du club stéphanois Olivier Martin évoque des "prétentions financières exorbitantes qui cumulées s’élèvent à 7,12 millions d’euros", un montant à payer qui "serait une catastrophe pour le club". Il décrit aussi Ruffier comme "un très grand joueur, mais le collectif, ce n’est pas son truc", pointé du doigt pour ne pas avoir respecté certaines consignes de son entraîneur. La décision sera rendue le 15 janvier prochain.