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«Safety check» : les attentats en France et au Liban font bouger Facebook

«Safety check» : les attentats en France et au Liban font bouger Facebook

Rassurer d'un clic ses connaissances sur Facebook : la fonctionnalité a été activée vendredi soir pendant les attaques à Paris et sera désormais plus fréquemment utilisée.

Vendredi soir, dans la panique parisienne, les internautes ont pu d’un clic rassurer et assurer leurs proches inscrits sur Facebook qu’ils étaient en sécurité. Le «safety check», lancé par le réseau social en 2011, a été proposé pour la première fois en France. C’était aussi la première fois que la fonctionnalité l’était pour autre chose qu’une catastrophe naturelle.

En effet, jusqu’aux attaques contre Paris, le dispositif n’était activé que «pour les catastrophes naturelles», explique sur Facebook son créateur, Mark Zuckerberg. «Nous venons de changer cela et prévoyons désormais d’activer le “safety check” pour plus de désastres causés par des humains à l’avenir.»

Car la différence de traitement entre les victimes de Paris et celles du Liban, où un attentat-suicide a fait 43 morts le 12 novembre, a choqué de nombreux utilisateurs de Facebook. Des remarques «légitimes», selon Mark Zuckerberg. Rappelant cruellement que, tout philanthropique qu’il se prétend, le réseau social n’est pas neutre. Et que ce sont des décisions humaines qui le régissent. Les utilisateurs parisiens, bien plus nombreux et connectés que les Libanais, n’ont pas le même poids sur le réseau social.

Dans un billet, le vice-président en charge de la croissance de Facebook, Alex Schultz, explique sur le réseau social qu’ils «ont choisi d’activer le "safety check" à Paris parce qu'[ils] av[aient] observé beaucoup d’activité sur Facebook alors que les événements se déroulaient». C’est une première qui créera un précédent, ajoute-il. «Nous voulons que cet outil soit disponible où et quand il peut aider. Nous apprenons beaucoup des retours après l’avoir activé à Paris.»

Dans la nuit du 13 au 14 novembre, 5,4 millions de personnes ont utilisé la fonctionnalité qui apparaissait pour tous les utilisateurs situés ou (...)

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