Sacrilège, les Italiens tournent le dos à leur marque préférée !

Pour la première fois depuis des décennies, le constructeur italien ne règne plus sur son marché automobile, désormais dominé par deux marques étrangères. En cause : un renouvellement de gamme retardé, pendant que ses concurrents parviennent peu à peu à séduire les automobilistes italiens. Ce basculement marque peut-être la fin d'une ère, l'Italien doit agir pour redresser la barre.

Fiat battu sur son propre terrain

Le fabricant italien se retrouve relégué au troisième rang des immatriculations pour le troisième mois consécutif. En octobre dernier, Volkswagen s'est imposé en tête avec 10 928 nouvelles immatriculations, talonnée par Toyota avec 10 630 unités, tandis que l'Italien, autrefois incontournable, glisse en troisième position avec seulement 9 194 véhicules vendus. C'est un bouleversement pour la marque, qui affichait l'année dernière des chiffres presque deux fois supérieurs à ceux de ses rivaux.
Cette chute est inédite, car le constructeur est depuis des décennies indissociable du paysage automobile italien. La marque du groupe Stellantis semble désormais se heurter à un contexte plus compétitif que jamais. En témoigne son recul de -13,9 % sur les neuf premiers mois de 2024, une baisse alarmante face à la croissance de Toyota (+25,84 %) et une légère régression de Volkswagen (-2,56 %).
Plusieurs éléments expliquent cette situation sans précédent. Le constructeur est en pleine phase de transition industrielle, jonglant avec une gamme vieillissante et le retard de ses nouveaux modèles. Alors que des modèles comme la 500 hybride tirent leur révérence et que la 500X et la Tipo souffrent de leur longévité, la marque peine à maintenir sa compétitivité.Lire la suite sur Autoplus