"Saccage social", "maltraitance sociale" : Mélenchon et Le Pen étrillent Borne

Les deux anciens candidats à la présidentielle, désormais en campagne pour les élections législatives, ont dénoncé la nomination d'Élisabeth Borne à Matignon, en fustigeant notamment son bilan au ministère du Travail.

À peine nommée, déjà étrillée. Considéré par les Français comme le principal opposant à Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon a vigoureusement dénoncé l'arrivée d'Élisabeth Borne à Matignon. "Avec la nomination de Madame Elisabeth Borne commence une nouvelle saison de maltraitance sociale", a dénoncé le leader insoumis, avec toujours en ligne de mire les élections législatives de juin prochain?

"Madame Borne est celle qui a ouvert à la concurrence la SNCF et le transport par rail, de même qu'elle a été celle qui a travaillé à la mise en concurrence de la RATP", a-t-il tancé. "Madame Borne s'est dite contre l'augmentation du Smic et pour la retraite à 65 ans."

"Il y a bien un troisième tour avec les élections législatives", a-t-il insisté, appelant une nouvelle fois les électeurs à instaurer une cohabitation à la tête de l'État. "Il existe une possibilité, pour les Français, de renvoyer madame Borne et de faire un autre choix avec ma candidature au poste de Premier ministre."

Pour Le Pen, "saccage social" et "racket fiscal"

L'ancienne candidate RN à la présidentielle Marine Le Pen a de son côté dénoncé la "poursuite de la politique de mépris, de déconstruction de l'État, de saccage social" d'Emmanuel Macron.

"En nommant Élisabeth Borne comme Premier Ministre, Emmanuel Macron démontre son incapacité à rassembler et la volonté de poursuivre sa politique de mépris, de déconstruction de l'État, de saccage social, de racket fiscal et de laxisme", a tweetté la finaliste de la présidentielle, faisant notamment allusion à la réforme de l'assurance chômage durant le précédent quinquennat.

Article original publié sur BFMTV.com

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