Que s’est-il passé à Oradour-sur-Glane ?

© Olivier Coret/SIPA

La commune martyre de Haute-Vienne, située à une vingtaine de kilomètres de Limoges, rendait vendredi hommage à Robert Hébras lors d’une cérémonie officielle en présence du ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, et de la secrétaire d’État chargée des Anciens combattants, Patricia Mirallès. L’homme de 97 ans, mort le week-end dernier, était jusqu’à présent le dernier survivant du massacre de juin 1944 encore en vie.

Il avait 19 ans quand, le samedi 10 juin de cette même année, son village d’Oradour-sur-Glane a été le théâtre du plus important massacre de civils commis en France lors de la Seconde Guerre mondiale.

Le bourg a été détruit et 643 de ses habitants, hommes, femmes et enfants, assassinés par un détachement d’un bataillon appartenant à la division blindée SS « Das Reich » – l’une des 38 divisions de la Waffen-SS, la branche militaire de l’Allemagne nazie, créée en novembre 1939 par Heinrich Himmler.

Un véritable carnage pour une population qui s’élève alors à 1574, selon le dernier recensement de 1936. Et comme dans toute la région, le village compte aussi de nombreux réfugiés de guerre.

Aujourd’hui encore, on peut visiter les ruines du massacre puisque l’ancien centre-ville, entièrement rasé, a été laissé tel quel. Classé monument historique en 1946, on y trouve aussi depuis 1999 le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane, un musée-mémorial destiné à ne jamais oublier les atrocités commises.

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