S’expatrier avec une endométriose
Maladie chronique qui touche environ 190 millions de personnes dans le monde d’après l’Organisation Mondiale de la Santé, l’endométriose peut bien souvent se révéler invalidante au quotidien. Entre le diagnostic, le parcours de soins, les éventuelles opérations et la gestion des symptômes, il n’est pas facile de l’apprivoiser et encore moins de partir à l’étranger avec.
L’endométriose, qu’est-ce que c’est ?
Selon EndoFrance, association de lutte contre l’endométriose, celle-ci se définit par la présence, en dehors de l’utérus, de tissu semblable à la muqueuse utérine.
Si les symptômes peuvent varier énormément d’une personne à l’autre, certains se retrouvent souvent : douleurs intenses au ventre pendant les règles, douleurs pelviennes également en dehors des règles, douleurs lors des rapports sexuels, règles très abondantes, troubles digestifs, infertilité, fatigue chronique… Des symptômes invalidants qui peuvent rendre difficile la vie de tous les jours, et encore plus un projet d’expatriation.
Qu’en dit le reste du monde ?
S’il n’existe pas encore de traitement curatif et définitif, certains pays sont plus avancés que la France dans ce domaine et ont mis en place de vrais programmes en lien avec l’endométriose :
Le Royaume-Uni : ce pays a mis en place un programme spécifique pour les employeurs qui, s’ils s’inscrivent, s’engagent à respecter plusieurs principes pour le bien-être de leurs employé.es atteint.es d’endométriose. Ils acceptent par exemple d’être plus flexibles sur l’emploi du temps d’une personne souffrant de cette pathologie, qui pourra aménager sa journée ou sa semaine en fonction de ses symptômes et moins travailler les jours où les douleurs sont trop fortes.
L’Australie : l’endométriose fait l’objet d’un véritable programme national, avec un budget conséquent. Selon le gouvernement australien, plus de 28 millions de dollars australiens sont alloués à la recherche, plus de 8 millions à la sensibilisation et l’éducation, avec notamment un programme dans les lycées pour discuter avec les adolescents des symptômes menstruels anormaux, ou encore 49 millions au secteur de la santé pour rendre accessibles services et outils utiles.
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