Dans les séries, les geeks ont pris leur revanche

Meg est une passionnée de jeu vidéo qui, avec ses amis, passe le plus clair de son temps dans l'univers virtuel du jeu en ligne Kingdom Scrolls, un titre fictif, mais proche du célèbre World of Warcraft et ses 112 millions d'usagers dans le monde. Cette amitié par écran interposé risque d'exploser avec l'arrivée dans l'équipe de Russell, un joueur novice. Dead Pixels (Canal+ Séries) brocarde avec bienveillance le caractère parfois extrême des "geeks" et des "nerds", confrontés à un monde extérieur qui ne comprend pas leur dévotion aux jeux, BD, séries ou films qu'ils adulent.

Cette comédie britannique suit le sillage de deux séries cultes également british : Les Allumés (1999), de Jessica Stevenson et Simon Pegg, et The IT Crowd (2006, disponible sur Netflix). Deux productions qui ont fait des passionnés d'informatique autrefois moqués de vrais héros, loin des caricatures à dents baguées qu'étaient Screech ou Steve Urkel dans les sitcoms Sauvés par le gong (1989) et La Vie de famille (1989).

Spock et Looping

"Avant, le geek était tout le temps un second rôle, c'était le copain du héros", observe Davy Mourier, cocréateur, réalisateur et acteur de Nerdz, série française diffusée sur la chaîne Nolife entre 2007 et 2011. "Les geeks s'y sont reconnus car on se moquait d'eux mais avec amour, ajoute celui qui est désormais auteur de BD et youtubeur. Le problème ce sont les séries qui se moquent gratuitement sans savoir." De fait, pendant longtemps, les seuls héros de série dans lesq...


Lire la suite sur LeJDD