La série "Shogun" de Disney+ : une fascinante plongée dans la guerre des seigneurs japonais

Les samouraïs se cachent-ils pour mourir ? En 1980, le charme de Richard Chamberlain fut pour beaucoup dans le triomphe de la première adaptation de Shōgun à la télévision américaine. Ce feuilleton qui aiguisa l’intérêt de l’Occident pour l’histoire japonaise en donnait une vision assez hollywoodienne. Celle des yeux bleus gris du héros : un navigateur anglais du XVIIe siècle qui se retrouve, malgré lui, au cœur d’une terrible bataille pour le pouvoir. Deux jeux vidéo et une comédie musicale plus tard, voici une nouvelle version du best-seller publié par James Clavell en 1975. La luxuriante production capte l’air du temps.

Ce Shōgun 2.0 spectaculaire en diable a beau avoir été tourné à Vancouver, il n’embarque pas moins une batterie d’experts nippons, mandatés pour vérifier le moindre détail de fond ou de forme. Et le héros anglais John Blackthorne - désormais incarné par le massif Cosmo Jarvis - n’est plus le nombril de la série. L’idée même qu’il puisse apparaître en civilisateur prête ici à sourire puisque c’est lui et ses rustres marins venus s’échouer sur les côtes de l’archipel qui font figure de "barbares" aux yeux des "indigènes". Instrumentalisé par un puissant seigneur aspirant au Shōgunat (la dictature militaire),le baroudeur va lui devenir indispensable en inculquant les subtilités de l’artillerie moderne et du combat naval à son armée.

Le roman de James Clavell met fidèlement en lumière une page cruciale de l'Histoire nippone : l’époque Azuchi Momoyama (1573-1603) (...)

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