Une sélection des meilleurs articles sur Kamala Harris à lire sur notre site
Saura-t-elle convaincre les électeurs ? Notamment ceux des États clés ? Rien n’est sûr. Certes, Kamala Harris est parvenue en quelques semaines à peine à relancer la campagne démocrate, en prenant le relais d’un Joe Biden épuisé, qui a finalement jeté l’éponge le 21 juillet dernier. Mais elle est désormais au coude-à-coude avec son adversaire républicain, Donald Trump.
La campagne : la surprise, la joie, l’angoisse
Avant de céder à la rhétorique apocalyptique et d’accoler l’adjectif “fasciste” à son adversaire, Kamala Harris a su donner à sa courte campagne une tonalité joyeuse, et fait souffler un vent d’espoir sur le camp démocrate, elle a su aussi – et c’est fondamental – mobiliser les grands donateurs et rassembler des fonds : un milliard de dollars en trois mois. Ce que nous relations dans notre hebdomadaire du 22 août dernier.
N’empêche, malgré tous ses efforts, elle n’est pas parvenue à creuser l’écart avec Donald Trump et les deux candidats sont désormais au coude-à-coude. Sur cette thématique, nous vous proposons la relecture de trois articles traduits et sélectionnés par Courrier international, et d’une une savoureuse du New York Post, tabloïd effrayé par le duo Kamala Harris-Tim Walz :
Nous commençons par un format exceptionnel de The New York Times, qui s’essaie à la politique-fiction, et se projette au lendemain de l’élection. Pourquoi les Américains ont-ils voté Trump ? se demande le journal dans une première partie. Et pourquoi ont-ils voté Harris ? À relire absolument avant (et après) le 5 novembre.
Fin août, quand Kamala Harris riait encore, ses éclats de rire résonnaient jusqu’à Singapour, relayés par la cheffe du bureau de The Straits Times. “Make America Laugh Again” : Kamala Harris va-t-elle redonner l’envie de rire aux Américains ? se demandait-elle au milieu d’une campagne particulièrement sombre.
C’est bien cette grande différence d’ambiance entre les deux campagnes que relevait The Washington Post cet été. En réponse à la sinistrose trumpiste et à sa rhétorique complotiste, Kamala Harris et son colistier, Tim Walz, misaient sur la joie et l’énergie dans leurs messages et leurs meetings. La campagne démocrate en est métamorphosée.
[...] Lire la suite sur Courrier international