Séisme en Turquie et en Grèce : le bilan s'élève désormais à 51 morts

Dans les décombres d'un immeubles à Bayrakli, dans la ville d'Izmir, en Turquie, dimanche 1er novembre.
Dans les décombres d'un immeubles à Bayrakli, dans la ville d'Izmir, en Turquie, dimanche 1er novembre.

Deux jours après un violent séisme en Turquie et en Grèce, le vice-président turc Fuat Oktay a déclaré dimanche 1er novembre qu'il y avait au moins 51 décès à déplorer et que 896 personnes ont été blessées en Turquie. Deux adolescents ont aussi été tués en Grèce. Le séisme, dont la magnitude a été évaluée à 7 sur l'échelle de Richter par l'Institut de géophysique américain (USGS) et 6,6 par les autorités turques, s'est produit vendredi après-midi en mer Égée, au sud-ouest d'Izmir, troisième plus grande ville de Turquie, et près de l'île grecque de Samos.

À Bayrakli, ville turque la plus touchée, les secouristes continuaient dimanche de fouiller les décombres de huit immeubles effondrés, selon l'Afad (l'agence gouvernementale turque des situations de catastrophe). Plusieurs dizaines d'entre eux tentaient de déblayer l'un de ces sites, dans un vacarme assourdissant de pelleteuses et de marteaux-piqueurs et sous les regards inquiets de proches de disparus, selon une correspondante de l'Agence France-Presse. Un secouriste a indiqué qu'au moins dix personnes pourraient encore être bloquées sous les décombres de ce bâtiment. Dans la nuit, un homme a été extirpé vivant des gravats, 33 heures après le séisme, selon les médias.

La peur des répliques

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