Séisme au Maroc : les ONG alertent sur la présence de prédateurs sexuels dans les camps de sinistrés

Sonia Moussaid / HANS LUCAS

Les autorités marocaines et les ONG surveillent avec attention la situation dans les camps de sinistrés. Depuis le tremblement survenu dans la nuit du 8 au 9 septembre dernier, qui a fait près de 3 000 morts, des associations de défense des enfants affirment que le nombre de propositions qualifiées de « traite d’êtres humains » a fortement augmenté sur les réseaux sociaux, a relaté RFI lundi.

À Er-Rachidia, dans l’est du Royaume chérifien, les forces de l’ordre marocaines ont ainsi interpellé un homme de 20 ans, soupçonné de « pédophilie ». Sur les réseaux sociaux, des propositions de mariage forcé et d’esclavage ont également été repérées. De quoi inciter les ONG et les autorités à prendre des mesures pour éviter ces dérives.

100 000 enfants sinistrés

L’association "Touche pas à mon enfant" a mis en place « une cellule de suivi des réseaux sociaux », a indiqué sa porte-parole Dina Anouar, interrogée par RFI. L’objectif est de « repérer les opportunistes » et « tout autre individu malveillant » qui profiterait de la situation de détresse des enfants, souvent orphelins, afin de les « exploiter ». L’association a averti que les personnes identifiées seraient « dénoncé (es) au procureur du roi ». Le phénomène a ainsi contraint le gouvernement à créer un numéro vert contre la traite d’êtres humains.

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