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Ségolène Royal s'insurge contre l'agression antisémite subie par Bernard Henri-Lévy en Libye

Dans une tribune publiée dans «L'Express», l'ancienne ministre de l'Environnement socialiste Ségolène Royal s'inquiète du silence de la classe politique suite à l'agression antisémite subie par Bernard-Henri Lévy en Libye.

Lors d'un reportage en Libye pour «Paris Match», Bernard-Henri Lévy a été pris pour cible par un «groupe d'hommes en armes et uniforme sable, entourés de civils eux-mêmes munis de kalachnikov et vociférant des insultes, qui commencent à tirer en hurlant "chien de juif"». Une insulte antisémite d'une gravité extrême qui n'a pourtant pas suscité l'indignation, regrette Ségolène Royal, dans une tribune publiée par «L'Express». Pire, «il a été rapporté dans un climat d'indifférence, parfois même d'ironie. Personne, parmi la classe politique, n'a exprimé publiquement sa condamnation ou son inquiétude.» Alors que, rappelle l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, «quand d'autres intellectuels, Alain Finkielkraut ou Eric Zemmour (...) avaient subi des insultes antisémites dans les rues de Paris, nombre de responsables politiques et d'éditorialistes avaient choisi d'exprimer leur colère.»

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L'ancienne ministre de l'Environnement s'insurge de cette indignation à double-vitesse : «rien ne justifie qu'on traite un homme de "chien juif". Je pense que l'absence de réactions, en France, est un signe inquiétant pour la démocratie.» Ségolène Royal insiste sur ce point. «Je refuse que la parole publique doive se calibrer sur le baromètre des réseaux sociaux.» «Je n'accepte pas que l'on puisse fermer les yeux et, pour certains, se réjouir, face à des actes de violence et de haine antisémites.».


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