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Sécurité routière : le vélo de tous les dangers

Inexpérimentés et sans équipement de protection, les cyclistes prennent des risques au milieu d'autres usagers qui n'ont pas toujours repéré leur présence.
Inexpérimentés et sans équipement de protection, les cyclistes prennent des risques au milieu d'autres usagers qui n'ont pas toujours repéré leur présence.

Il y aura, au Covid, une comptabilité morbide de dégâts collatéraux. C'est ce que traduisent les chiffres de la Sécurité routière, qui pointe une montée alarmante des victimes usagères du deux-roues. Si le nombre de personnes tuées sur les routes de France métropolitaine a baissé de 11,3 % en septembre, cela masque une « augmentation significative » du nombre de cyclistes décédés. Une statistique qui confirme une tendance générale, due aussi à l'essor de ce moyen de transport individuel plébiscité en post-Covid.

S'il est un geste barrière efficace, semble-t-il, contre le Covid, il ne l'est pas face aux dangers multiples de la rue et des comportements à risque suscités par une fausse liberté retrouvée. Ainsi, au total, 275 personnes sont mortes sur les routes en septembre, contre 310 en septembre 2019. Les mortalités des jeunes de 18 à 24 ans (39 tués) et des personnes âgées de plus de 65 ans (66 tués) sont les plus basses de ces dix dernières années. Le nombre de personnes blessées sur les routes a, lui, légèrement augmenté (+ 0,9 %), à 6 320, en septembre.

Vélo, le plus mauvais chiffre depuis dix ans

Mais c'est le quadrimestre estival, de juin à septembre, qui est le plus instructif. L'accidentalité routière est influencée par l'évolution du trafic automobile, qui augmente progressivement en juin et juillet pour se stabiliser en août. En septembre, il tend à baisser alors que l'accidentalité augmente. Or la mortalité routière est en forte baisse par rapport [...] Lire la suite