Sécurité globale : la mobilisation en baisse, de nouveaux incidents à Paris

Plusieurs dizaines de milliers d'opposants au projet de loi sécurité globale sont à nouveau descendus dans la rue samedi à travers le pays. À Paris, de violents incidents ont perturbé la bonne marche de la manifestation, qui s'est achevée dans la confusion place de la République. La mobilisation est en forte baisse par rapport au samedi précédent : 52.350 personnes ont défilé, dont environ 5.000 dans la capitale, selon le ministère de l'Intérieur, contre 133.000 le 28 novembre.

"Pour les droits sociaux et la liberté" : des cortèges se sont élancés samedi après-midi dans près de 90 villes, répondant au double appel du collectif #StopLoiSécuritéGlobale et d'une inter­syndicale menée par la CGT. Selon les chiffres fournis par les préfectures, ces manifestations ont mobilisé près de 5.000 personnes à Lyon, 3.000 à Nantes, 2.600 à Marseille, 1.500 à Dijon et Toulouse, 1.300 à Caen… Des ­rassemblements émaillés de quelques affrontements ­notamment à Nantes, où quatre policiers ont été blessés, dont un CRS brûlé par un cocktail ­Molotov.

Mais c'est une fois de plus Paris qui a payé le plus lourd tribut à la violence des casseurs ; de 400 à 500 "éléments radicaux", selon la préfecture de police, sont ­parvenus à transformer le parcours de la manifestation dans l'Est parisien en scènes de guérilla urbaine : incendies de voitures, saccages de banques et de commerces et affrontement avec les forces de l'ordre. "Les casseurs cassent la République. Soutien à nos policiers et nos gendarme...


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