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Sécurité : Élisabeth Borne refuse de faire un « court-circuit entre immigration et délinquance »

C'est une question qui divise une partie de la classe politique : existe-t-il un lien entre immigration et délinquance ? « Non », répond la Première ministre. Lundi dans les colonnes du Figaro , Élisabeth Borne s'est exprimée à propos de la politique migratoire qui doit être débattue à partir de mardi à l'Assemblée. La responsable réfute l'idée d'un amalgame entre violence et immigration : il faut, explique-t-elle, « dire la vérité telle qu'elle est, tout en étant vigilant à ne pas faire des amalgames ».

Borne refuse de faire un « symbole »

Pour autant, Élisabeth Borne avoue que le gouvernement « ne va pas cacher les statistiques qui existent sur la délinquance dans les grandes métropoles  ». « En même temps je crois qu'il ne faut pas faire un court-circuit entre immigration et délinquance », ajoute-t-elle.

Alors que les Français jugent négativement en grande majorité le bilan sécuritaire d'Emmanuel Macron , Élisabeth Borne veut tenter de rassurer : « Parfois j'observe la tentation de faire du symbole mais je pense vraiment qu'on doit viser l'efficacité. Soit, on choisit le spectaculaire, soit on répond vraiment aux problèmes des Français. Moi, je fais le deuxième choix. »

 

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Protéger les Français n'est pas une valeur exclusivement de droite

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Gérald Darmanin assurait en août dans Le Figaro que « les étrangers représentent 7 % de la population française et commettent 19 % des actes de délinquance ». « Refuser de le voir, ce serait nier le réel », expliquait-il.

Quant à Emmanuel...


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