Sécheresse : Saint-Malo redoute la coupure d’eau

C’est un coin de France que l’on aurait volontiers cru à l’abri. Pourtant, l’Ille-et-Vilaine, avec deux tiers du département classés en situation de crise, n’a pas échappé aux vagues successives de chaleur qui embrasent l’Hexagone depuis le début de l’été. Dans le pays de Saint-Malo, la situation n’a jamais été aussi critique. Ici, comme dans le reste de la Bretagne, la majeure partie de l’eau potable est prélevée dans les eaux de surface (cours d’eau et barrages) et non dans les nappes. Mais la sécheresse et les fortes chaleurs, qui ont asséché les sols et abaissé le niveau des trois retenues d’eau qui alimentent les 42 communes de la région malouine – soit 130 000 habitants hors période estivale –, font redouter des pénuries à l’automne. « Selon nos prévisions, il y a 50 % de risque de coupure d’eau potable, début décembre, dans cette région », alerte Franck-Olivier Henry, directeur du service Eau du pays de Saint-Malo.​

Lire aussi - Sécheresse : au lac de Serre-Ponçon, les acteurs du tourisme nautique s’activent pour limiter la casse

Le mois le plus sec depuis 1950

Ce mois de juillet est le plus sec enregistré dans le bassin malouin depuis 1950. Faute de pluie, le niveau des fleuves et rivières demeure particulièrement bas et ne permet plus de recharger les retenues d’eau. Or, avec l’afflux de touristes pendant l’été, les besoins en eau sont décuplés. Élus et habitants anticipent déjà de fortes tensions au robinet début novembre avec le départ de la Route du Rhum, une cou...


Lire la suite sur LeJDD