Publicité

Sébastien Tellier : « Christophe était mon maître, mon phare »

Le maître de la pop française nous déconfine en douceur avec un album planant, inspiré de sa nouvelle vie d’homme d’intérieur.                                                                                      

Le bonheur est-il dans le balai ? Après un album écrit pour Dita Von Teese en 2018, le Christophe de la French touch exalte les joies ménagères dans « Domesticated ». Car entre deux commandes de musiques de films, Sébastien Tellier s'occupe activement de ses deux jeunes enfants et passe beaucoup l'aspirateur.

ELLE. Auriez-vous eu une prémonition du confinement ?

SÉBASTIEN TELLIER. Je n'ai pas vu le truc arriver, je me le suis pris dans la figure comme tout le monde. Ces dernières années, je me sentais écrasé par le poids des tâches ménagères, donc j'en ai fait un album.

ELLE. En musique, le thème de la vie domestique est rarement exploité…

S.T. Oui, les produits ménagers ne font pas rêver. Mais c'est aussi un album sur la joie de vivre. Je n'ai jamais été aussi heureux qu'aujourd'hui. Au début de ma carrière, j'étais assez imbu de ma personne, je me prenais pour une rockstar. Et puis je me suis rendu compte que ce qui me faisait vraiment plaisir, c'est un salon bien rangé.

ELLE. Dans « Domesticated », il y a aussi l'idée de domestiquer une bête sauvage…

S.T. C'est Sofia Coppola, que je connais depuis vingt ans, qui trouvé ce titre qui a en effet deux sens. Mon père était fan des Pink Floyd et des Beatles. Adolescent, j'avais lu qu'ils prenaient des acides. Je n'avais a priori rien pour devenir un sauvage – mon père avait un boulot stable, ma mère était directrice d'école privée –, mais je le suis devenu pour ressembler à mes...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi