Sébastien Delogu visé par des plaintes après le blocus d’un lycée contre la réforme des retraites
Le député LFI des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu est accusé d’avoir donné des coups de pied dans les chevilles d’un CPE et d’un proviseur adjoint lors d’un blocus à Marseille.
POLITIQUE - Il leur aurait mis des coups dans les chevilles. Le proviseur adjoint et la conseillère principale d’éducation d’un lycée marseillais ont déposé plainte pour violence contre le député LFI Sébastien Delogu, ce vendredi 10 mars, après des échauffourées lors du blocus de leur établissement, des accusations « fermement » démenties par l’élu.
« Ce (vendredi) matin, suite aux manifestations contre la réforme des retraites, il y a eu un blocus du lycée Saint-Exupéry. Il y avait Sébastien Delogu, qui aurait eu un comportement violent contre la CPE et le proviseur adjoint, et ces deux personnels ont porté plainte », a déclaré le rectorat d’Aix-Marseille, confirmant une information de BFM Marseille.
Selon un message interne de la direction du lycée consulté par l’AFP, l’élu aurait donné des coups de pied dans les chevilles des deux responsables alors qu’ils déplaçaient un conteneur qui bloquait l’entrée de l’établissement.
Sébastien Delogu « dément fermement »
« Face au comportement violent des forces de l’ordre et de la direction de l’établissement, dans un mouvement de foule, j’ai vu un lycéen ceinturé et violemment mis au sol par un membre de la direction. Je me suis interposé, accompagné des camarades de l’union locale CGT, afin de protéger l’intégrité physique des lycéens présents, et de prévenir toute forme de surenchère », a réagi dans un communiqué Sébastien Delogu.
Pas de répression contre les lycéens, pas de calomnies contre les élus. Retrouvez mon communiqué de presse ⤵️ https://t.co/ZdRmAiS1Mr
— Sébastien DELOGU (@sebastiendelogu) Voir le tweet
« Je démens fermement toutes les accusations mensongères qui peuvent être faites à mon égard », a-t-il poursuivi. « J’ajoute, avec l’appui de dizaines de témoins, que j’ai moi-même été pris à partie physiquement par un membre de la direction, je me réserve également le droit d’agir en justice. »
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