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Sébastien Chenu (RN) fustige la candidature d'Éric Dupond-Moretti (LaREM) dans les Hauts-de-France

Le député du Rassemblement National (RN) Sebastien Chenu lors d'une conférence de presse à Paris le 3 mars 2020 - Ludovic Marin © 2019 AFP
Le député du Rassemblement National (RN) Sebastien Chenu lors d'une conférence de presse à Paris le 3 mars 2020 - Ludovic Marin © 2019 AFP

"Éric Dupond-Moretti se moque de l'avenir des habitants des Hauts-de-France." Au lendemain de l'annonce de la candidature du ministre de la Justice aux régionales, en tant que tête de la liste départementale dans le Pas-de-Calais pour La République en marche (LaREM), Sébastien Chenu (Rassemblement national) a fustigé ce samedi sur BFMTV ce qu'il estime être "une histoire de politique politicienne".

"Il est envoyé par le président de la République pour essayer de contrer le Rassemblement national car ils ont bien compris que l'on peut remporter cette élection. On en a vu défiler des gens qui étaient nés dans le Nord et les Hauts-de-France. On a même vu défiler des gens qui n'étaient pas nés dans la région. Je pense à Bernard Kouchner et à Jean-Luc Mélenchon, qui étaient venus défier Marine Le Pen et que l'on n'a jamais revu", a accusé la tête de liste du RN dans les Hauts-de-France.

"Le seul candidat qui a pour préoccupation la région"

Sébastien Chenu a affirmé sur notre antenne être "le seul candidat qui a pour préoccupation la région".

"Xavier Bertrand veut être président de la République, Eric Dupond-Moretti veut défier le RN. Depuis le mois de février, je suis en campagne avec le slogan: 'Une région qui vous protège'. Une région qui protège notre sécurité, notre industrie, notre identité et notre santé", a-t-il poursuivi.

Le candidat RN fait notamment face à Laurent Pietraszewski, secrétaire d'État chargé des Retraites et de la Santé au travail, pour LaREM, et à Xavier Bertrand, l'actuel président de la région, pour Les Républicains. Dans le Pas-de-Calais, le ministre de la Justice se trouvera face à Marine Le Pen, candidate dans son département. "Je m'engage", déclare-t-il dans l'entretien.

Article original publié sur BFMTV.com