Révélations sur le Brozoufland, pays méconnu

Révélations sur le Brozoufland, pays méconnu

Une équipe d’une vingtaine de courageux chercheurs du département de géographie de l’université de Genève a décidé de rompre le silence sur cette ancienne colonie suisse.

Le Brozoufland a rarement été sous les feux de l’actualité, et a peu suscité l’intérêt des géographes. Pour vivre heureux, vivons cachés, telle semble la devise de ce petit pays très attachant. Peut-être le lecteur se souvient-il toutefois des événements liés à l’indépendance du pays, gagnée en 1973 ? Le Brozoufland est, en effet, une ancienne colonie suisse. Très jeune en tant qu’Etat indépendant, le pays a repris bien des traditions multiséculaires de son ancienne métropole, à commencer par la discrétion. Il est vrai que la Suisse ne fait rien non plus pour qu’on parle de son ancien empire. Cela risquerait-il de révéler une histoire peu compatible avec l’image de paix et de neutralité que la Confédération aime à donner ? Reste qu’à l’occasion du Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges, dédié cette année à l’imaginaire, une équipe d’une vingtaine de courageux chercheurs du département de géographie de l’université de Genève a décidé de rompre le silence. Selon eux, le Brozoufland se singularise par diverses particularités géographiques, dont voici quelques exemples. Commençons par les frontières du pays.

La campagne brozouflandaise est parsemée de milliers de blocs de béton, pesant 9 tonnes chacun. Ces obstacles antichars vaguement pyramidaux y furent construits entre 1939 et 1945. Les lignes de Toblerone (car leur forme évoque irrésistiblement la confiserie chocolatée) ne sont pas sur la frontière mais en retrait de celle-ci. On a jugé que la ville Neugenf, située qu’elle est en terrain ouvert et sur une position frontalière, était indéfendable. C’est l’idée, empruntée à la métropole, du «réduit national». En cas de conflit, la plaine est abandonnée à l’ennemi et l’armée se replie dans les montagnes, bastion naturel. On a ainsi fortifié les zones les moins peuplées du pays. (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

A Odessa, une tornade nommée Saakachvili
Frappes russes en Syrie : la presse internationale divisée sur les objectifs
Israéliens et Palestiniens à court d’espoir
Chris Harper-Mercer, le tueur de l'Oregon, «spirituel» et introverti
«Les tueries sont la conséquence naturelle d’une société qui a trop d’armes»