Les réseaux sociaux pour aider les survivants et retrouver les morts

Un homme tient le portrait d'un proche, tiré des décombres de sa maison, à Bhaktapur, au Népal, le 27 avril.

Facebook, Google ou encore OpenStreetMap s’activent afin de venir en aide aux sinistrés du tremblement de terre.

«Quand une catastrophe se produit, les gens ont besoin de savoir que ceux qu’ils aiment sont en sécurité.» C’est par ce message posté sur son profil Facebook samedi que le PDG Mark Zuckerberg a annoncé le lancement du «Safety Check» ou «contrôle d’absence de danger» après le séisme au Népal. Ce système de notifications permet aux utilisateurs du réseau social de savoir si leurs proches localisés dans la zone de la catastrophe sont en sécurité ou non. Grâce aux données transmises par l’USGS, une agence gouvernementale américaine chargée de surveiller l’activité sismique, Facebook a pu envoyer une notification aux personnes localisées près du séisme, avec deux questions : êtes-vous dans la zone affectée ? Si oui, êtes-vous en sécurité ?

Post-Haïti. C’est la première fois que Facebook met en place un tel service. «Lors du séisme qui a frappé Haïti en 2010, c’était le grand absent», explique Frédéric Bardeau, cofondateur de l’école de programmation informatique Simplon.co et expert en développement numérique. «Jusqu’à présent, Facebook s’était surtout mobilisé pour collecter de l’argent, organiser les dons.»

Avec son Safety Check, le réseau rejoint Google en proposant un service direct d’information aux personnes touchées de près ou de loin par une catastrophe. Le moteur de recherche a relancé son Google Person Finder le week-end dernier. Sur une page dédiée au tremblement de terre, deux boutons : «je cherche quelqu’un» et «j’ai des infos sur quelqu’un». A l’internaute de taper le nom du proche qu’il cherche ou sur lequel il a des infos. Google a créé ce service il y a cinq ans lors du séisme haïtien. «A partir de cet événement, les réseaux sociaux ont commencé à se mobiliser lors des catastrophes naturelles car c’est à ce moment-là qu’ils sont devenus grand public», analyse Frédéric Bardeau.

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