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Régionales : une partie de la gauche en mode Podemos ?

Eric Coquerel (a droite) au côté de Pierre Laurent, patron du PCF, en janvier.

En Ile-de-France, des responsables Front de gauche doivent lancer dans les jours qui viennent un «appel citoyen» pour rassembler «au-delà des partis» aux élections de décembre.

Ils aimeraient bien faire le même coup. Les élections régionales sont dans plus de six mois (6 et 13 décembre) mais certains responsables du Front de gauche se verraient bien réussir la performance des Espagnols de Podemos à Madrid et Barcelone. Pour ce faire, en Ile-de-France, les leaders du Parti de gauche, d'Ensemble (deux partis membres du Front de gauche), des militants communistes, le tout associé à des syndicalistes et des associatifs franciliens, ont décidé de lancer dans les jours qui viennent un «appel citoyen». Leur objectif: «dynamiser» un rassemblement à la gauche du Parti socialiste − ils appellent ça «dépasser le Front de gauche» − pour l'instant bloqué par le choix des écologistes de partir en autonomie derrière sa secrétaire nationale Emmanuelle Cosse et la direction du PCF de repousser leurs choix d'alliance à plus tard.

«On ne veut pas en rester au seul cartel électoral, insiste Eric Coquerel, dirigeant du Parti de gauche et conseiller régional sortant. Nous voulons des listes de rassemblement citoyen qui combinent partis poliques et assemblées citoyennes pouvant prendre des décisions stratégiques et poser des jalons programmatiques». Un modèle que le Front de gauche échoue depuis 2012 à pérenniser hors période électorale et qui, en Espagne, réussit à Podemos.

Côté «jalons», justement, les signataires de cet appel se retrouvent sur «le refus de la réforme territoriale qui met les territoires en concurrence», insiste Coquerel, «l'opposition au Grand Paris» ou encore dans les «sanctions» contre les villes ne respectant pas leurs engagements en matière de logements sociaux. Autre marqueur de cet appel : «l'autonomie vis-à-vis des forces gouvernementales», poursuit Coquerel. De quoi prévenir les communistes qu'il n'est pas question qu'ils (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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