Régionales : des alliances rouges et vertes dans tout le Sud ?

Après les municipales à Grenoble en 2014, la formule d'une «alternative» écologiste, citoyenne et de gauche radicale pourrait être retentée en décembre.

Et si Grenoble faisait école ? La formule verte-rouge et «citoyenne», victorieuse en Isère lors des municipales de mars 2014, va se reproduire aux élections régionales de décembre. Et c’est dans le Sud qu’écologistes, membres du Front de gauche et citoyens de gauche déçus du PS espèrent rééditer le modèle grenoblois. En Rhône-Alpes-Auvergne, c’est déjà dealé. En Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca) et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, l’alliance pourrait se conclure cet été ou à la rentrée.

«Les relations sont bonnes et les discussions avancent, confirme David Cormand, responsable des élections à la direction nationale d’Europe Ecologie - Les Verts. On ne peut annoncer un accord tant que les choses ne sont pas signées». «C’est possible», confirme Eric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche, membre du Front de gauche.

Quelques «obstacles» à surmonter

Si, à Paris, on reste encore prudent sur l’issue des discussions, à Marseille, on est plus allant. «Nous sommes dans une phase de réunions constructives, confirme Jean-Marc Coppola, chef de file des communistes en Paca. Tout le monde est d’accord avec la démarche, la volonté d’y arriver. Il y a encore quelques petits obstacles». Lesquels portent notamment sur la question du nucléaire, la gratuité des transports, l’emploi… «Mais nous allons être capables de les dépasser», insiste Coppola.

En Paca, les écologistes ont choisi, le 21 juin, d’être «autonome du Parti socialiste» aux régionales des 6 et 13 décembre et se proposaient d'«être le moteur du rassemblement des forces de gauche et progressistes». En cause notamment : la présence, sur la liste PS des Bouches-du-Rhône, d’anciens proches de Jean-Noël Guérini, ex-patron du département multiple mis en examen. Pour les communistes, c’est la politique menée à Paris par le PS qui pose problème et le fait que la tête de (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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