Rythmes scolaires : bilan rose et grèves

Manifestation des enseignants contre la réforme des rythmes scolaires, à Paris, le 12 février 2013.

Le ministère est satisfait de l’application de la réforme. Mais la semaine à venir sera mouvementée.

Ala veille d’une semaine de mobilisations contre les nouveaux rythmes scolaires, le ministère de l’Education a publié vendredi un premier bilan tout en rose. D’après lui, la réforme s’applique «sans difficultés» dans la quasi totalité (93,5%) des communes l’ayant adoptée en septembre. Sans doute peut-on expliquer le fossé entre cette sérénité affichée et le brouhaha médiatique par le fait que Paris, l’une des rares très grandes villes passées aux quatre jours et demi, figure parmi les 6,5% de communes rencontrant des problèmes.

Classement. Le bilan porte sur 3 223 communes parmi les 4 000 qui se sont lancées dans la réforme cette année, les autres ayant préféré attendre 2014. Les données ont été fournies par les directeurs académiques de l’Education nationale qui ont classé les communes en trois catégories : en vert (93,5%) celles où tout se passe bien, même s’il a pu y avoir des tâtonnements, en orange (5,2%) celles où ça n’est pas tout rose mais où des «ajustements sont en cours» - comme Paris -, enfin celles en rouge (1,3%) où la situation est franchement difficile.

Selon ce bilan, des aménagements ont eu lieu dans 199 communes - on a changé la répartition entre temps scolaire et périscolaire, ou encore la pause du midi… «On constate que les organisations mises en place sont robustes», se félicite le ministère. Par ailleurs, sur 1 124 communes ayant répondu à la question, 87,2% proposent des activités gratuites, les autres réclamant une participation «progressive et modérée».

De mardi à jeudi, les mouvements de protestation contre la réforme vont se succéder, appelés par des syndicats d’enseignants, d’animateurs et de personnels des écoles, ainsi que par des collectifs de parents.

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