Russie, Trump, Suède, OpenAI : les informations de la nuit
Poutine met en garde les Occidentaux sur les missiles longue portée pour l’Ukraine. Le président russe a brandi jeudi la menace d’une “guerre avec les pays de l’Otan” si les pays de l’Ouest venaient à autoriser Kiev à frapper en profondeur le territoire russe avec ces armes, une question actuellement au cœur de débats chez les alliés de Kiev. L’Ukraine veut notamment une plus grande liberté d’action pour utiliser les missiles Storm Shadow livrés par le Royaume-Uni et pour les ATACMS fournis pas les États-Unis, des armes d’une portée maximale de plusieurs centaines de kilomètres qui lui permettraient d’atteindre des sites logistiques de l’armée russe et des aérodromes d’où décollent ses bombardiers. Ces déclarations de Vladimir Poutine interviennent alors que l’armée russe a lancé une contre-offensive dans la région russe de Koursk, affirmant avoir chassé en deux jours les forces ukrainiennes de dix localités qui avaient été prises début août. “Le vent est-il en train de tourner pour les forces ukrainiennes dans la région ? ”, s’interroge Le Temps. Un peu plus d’un mois après leur incursion surprise dans cet oblast du sud de la Russie, ces dernières sont confrontées à la première tentative sérieuse de l’armée russe de mettre fin à ce camouflet.” Le quotidien helvète note toutefois que “les missiles occidentaux” pourraient “aider de façon décisive les forces ukrainiennes à continuer à narguer la Russie dans la région de Koursk”.
Trump refuse de débattre à nouveau contre Harris. L’ancien président a rejeté jeudi l’idée, défendue par sa rivale démocrate, alors que tous deux continuaient d’écumer les États décisifs en vue de l’élection présidentielle. “Il n’y aura pas de troisième débat”, a asséné le candidat républicain sur sa plateforme Truth Social, en comptant son échange télévisé en juin face au président Joe Biden, alors encore candidat, en plus de sa confrontation mardi avec la vice-présidente. En campagne en Caroline du Nord, la démocrate de 59 ans a, au contraire, jugé que “les électeurs méritaient un second débat”. De l’avis général, c’est elle qui a dominé celui de mardi. Face à la prestation “décousue” de Trump, de nombreux républicains “ont regretté en privé le fait que leur candidat n’ait que peu voire pas du tout préparé le débat, une pratique courante depuis quelques décennies”, remarque le Washington Post.
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