La Russie ne s'«inquiète pas» d’une arrestation de Vladimir Poutine durant sa visite en Mongolie, membre de la CPI
Le Kremlin a affirmé vendredi 30 août ne pas avoir d'« inquiétude » sur le risque d'une arrestation début septembre de Vladimir Poutine en Mongolie. Le pays est le premier pays membre de la Cour pénale internationale (CPI) dans lequel le président russe se rendra depuis l'émission d'un mandat d'arrêt de la juridiction à son encontre. Celle-ci le vise notamment pour des soupçons de déportation illégale d'enfants ukrainiens.
L'Ukraine a exhorté les autorités mongoles à « transférer [Vladimir] Poutine à la Cour pénale internationale de La Haye ». « Un mandat d'arrêt à son encontre pour des suspicions de déportation illégale d'enfants ukrainiens vers la Russie a été émis par la CPI, dont la Mongolie reconnaît la juridiction », a rappelé le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
En tant que membre de la CPI, la Mongolie est censée devoir arrêter Vladimir Poutine à son arrivée sur son territoire. Quand un pays membre ne remplit pas cette obligation, la Cour doit signaler l'affaire à l'Assemblée des États parties qui se réunit une fois par an, mais dont les éventuelles sanctions se limitent essentiellement à une remontrance verbale. Cela fut le cas pour l'ex-dictateur soudanais Omar el-Béchir.