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Russie: l'un des fondateurs du groupe d'art Voïna arrêté à Venise

Oleg Vorotnikov.

Oleg Vorotnikov, fondateur du mouvement artistique Voïna, dont sont issues les Pussy Riot, a été arrêté à Venise après une bagarre contre des anarchistes locaux.

Oleg Vorotnikov, 35 ans, a été arrêté lundi 27 juillet à Venise à la suite d'une violente bagarre dans un squat, selon nos informations.

L’activiste russe, fondateur de Voïna, un groupe artistique dont sont issues les Pussy Riot, est recherché depuis plusieurs mois par les autorités de son pays pour «insulte et violence contre des représentants de l’ordre». Ce n’est qu’une fois interpellé que la police de Venise a découvert son identité et qu’il est recherché par Interpol, à la demande de Moscou. Il risque, en cas d'extradition, plusieurs années de «colonie pénitentiaire», l'appellation moderne du goulag.

Après s’être caché en région parisienne, il résidait depuis quelque temps dans la Cité des Doges avec sa femme, Natalia Sokol, et son fils, dans un squat, Ex Ospizio di Santa Marta, tenu par des anarchistes locaux.

Jointe au téléphone par Libération, la police de Venise a bien confirmé l’arrestation. Selon elle, elle est intervenue à la suite d’appels des voisins. Le leader de Voïna et les occupants des lieux se seraient violemment affrontés, sans que l’on sache, pour le moment, l’origine exacte de cette bagarre. Selon l’inspecteur Gaetano, de la Digos, les services d’opération spéciale en charge du dossier, Oleg Vorotnikov était, à l’arrivée des forces de l’ordre, en possession d’une hache. Il aurait tenté d’abattre la porte du squat.

Sur leur Facebook, les activistes russes ont posé plusieurs photos d’Oleg Vorotnikov, ensanglanté. Ils expliquent qu’il a été agressé au départ par les anarchistes italiens.

«Une arrestation, qui plus est à l’étranger, se devrait au moins d’avoir un motif sérieux», dénoncent la féministe française Safia Lebdi et la Femen ukrainienne Oksana. Toutes deux proches d’Oleg Vorotnikov, elles appellent, dans un texte qui commence à circuler, à sa libération. Il «est, au (...)

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