La Russie et la Corée du Nord signent un accord de défense historique, ce qu’il contient

Vladimir Poutine et Kim Jong-un, ici en juin 2024 en Corée du Nord.
VLADIMIR SMIRNOV / AFP Vladimir Poutine et Kim Jong-un, ici en juin 2024 en Corée du Nord.

INTERNATIONAL - Pyongyang et Moscou se tapent dans la main. La Corée du Nord a ratifié un accord de défense historique avec la Russie, scellant leur rapprochement dans le contexte de la guerre menée en Ukraine, a rapporté ce mardi 12 novembre l’agence officielle nord-coréenne KCNA.

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L’accord « a été ratifié sous la forme d’un décret » signé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un le 11 novembre, précise KCNA, au lendemain de l’annonce à Moscou que le président russe Vladimir Poutine a également signé ce traité de défense mutuelle.

Conclu au cours d’une rare visite de Vladimir Poutine à Pyongyang, en juin, ce traité entre ces deux pays, bêtes noires des États-Unis, prévoit notamment « une aide militaire immédiate » réciproque en cas d’attaque contre l’un des deux pays. Un avertissement à peine voilé aux Occidentaux.

L’accord engage également les deux pays à coopérer au niveau international pour s’opposer aux sanctions occidentales et coordonner leurs positions aux Nations unies.

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Le traité officialise des mois d’approfondissement de la coopération en matière de sécurité entre les deux pays, alliés communistes tout au long de la Guerre froide. La Russie et la Corée du Nord se sont considérablement rapprochées depuis le début de l’attaque russe de l’Ukraine en 2022.

La ministre nord-coréenne des Affaires étrangères Choe Son Hui s’est récemment rendue à Moscou où elle a affirmé que son pays « se tiendrait fermement aux côtés des camarades russes jusqu’au jour de la victoire ». Elle a qualifié l’offensive contre l’Ukraine de « lutte sacrée » et salué la sagesse de Vladimir Poutine.

Selon Kiev, quelque 11 000 militaires nord-coréens seraient déjà déployés en Russie et ont commencé à combattre contre les Ukrainiens en territoire russe, dans la région de Koursk dont une petite partie est occupée par les forces ukrainiennes à l’offensive depuis août. Le Kremlin a jusqu’à présent éludé les questions sur cette présence de renforts nord-coréens.

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