Rumba la vie (TF1) - Franck Dubosc : "Je ne suis pas celui que vous croyez !"
Le nom de Franck Dubosc a longtemps été associé à son alter ego scénique, hilarant dragueur, mythomane et frimeur, ainsi qu’à l’inénarrable Patrick Chirac, campeur aux Flots Bleus au slip de bain signature. Une image parfois collante que l’acteur et humoriste s’attelle à déconstruire méthodiquement depuis qu’il est passé de l’autre côté de la caméra. « J’ai sans doute envie de dire : “Je ne suis pas celui que vous croyez’’ », confie l’intéressé, qui signait, dès 2018, Tout le monde debout, une comédie romantique où l’on sentait régulièrement poindre émotion et gravité.
À lire également
"Lui traitant de ce sujet…" : Franck Dubosc évoque le succès d’"Un p’tit truc en plus" par Artus
Rumba la vie, son deuxième film sorti quatre ans plus tard, assume pleinement ce ton doux-amer. Dubosc y incarne Tony, chauffeur de bus au quotidien étriqué depuis qu’il a abandonné femme et enfant vingt ans plus tôt. Un malaise cardiaque vient rebattre les cartes : le quinqua trouve alors le courage de s’inscrire incognito au cours de danse dirigé par sa fille, Maria, qu’il n’a jamais rencontrée, afin de redonner un sens à sa vie.
Franck Dubosc : "J’ai la culpabilité de l’abandon".
Le scénario, évidemment signé Franck Dubosc, est né de « l’envie de tourner dans le décor de la danse de salon. Cet art repose sur un genre musical dont j’affectionne l’élégance et le fait qu’elle se danse encore à deux. J’ai été inspiré par la couleur et l’humeur qu’on y trouve et la réaction que cela provoque : une envie de rire, puis d’aimer ». Mais comme on n’écrit bien que sur ce que l’on connaît, le réalisateur y a également mis beaucoup de lui-même : « J’ai la culpabilité de l’abandon. Le mot est fort, avoue-t-il. C’est le sentiment de ne pas donner assez à mes enfants, parce que je pars souvent, pour des tournages, des tournées. Et j’ai toujours peur du moment où ils me le reprocheront. Tony, lui, a carrément abando...
Lire la suite sur Télé 7 Jours