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Rugby : le "salary cap" devant le Conseil d'Etat

 

Une amende de 6,2 millions d'euros et 35 points de pénalité en championnat pour un dépassement du salary cap (8,1 millions d'euros). Le 5 novembre, cette sanction historique a frappé les Saracens, le club anglais champion d'Europe qui a remis dimanche son titre en jeu face au Racing 92 (16h15). Leur président mécène Nigel Wray a interjeté appel. Lors des trois dernières saisons, il aurait contourné le dispositif instauré en 1999 outre-Manche en s'associant aux internationaux anglais Owen Farrell, Maro Itoje ou les frères Vunipola dans des investissements immobiliers.

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Dans l'Hexagone, le plafonnement de la masse salariale est entré en vigueur en 2010 et s'élève à 11,3 millions d'euros. Interrogé par Midi Olympique, Laurent Marti affirmait récemment qu'un club français "trichait plus que ne le font les Saracens". Sans le nommer, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, deuxième du Top 14, visait Montpellier (MHR). Le club de l'Hérault, qui se déplaçait dimanche dans le Connacht (14 heures), a été condamné à payer 470.000 euros début octobre par la nouvelle "section spécialisée" de la commission de discipline et des règlements de la Ligue. Une amende record dans le rugby français mais d'une sévérité relative puisqu'une interdiction de recrutement pourrait être prononcée à l'avenir en vertu d'un durcissement du barème des sanctions.

Faisceau d'indices

Le montant de cette amende se décompose en deu...


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