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Rubio trébuche au débat

Le candidat à la primaire républicaine, Marco Rubio, le 7 février 2016 à Londonderry, dans le New Hampshire.

Mis sous pression par ses adversaires républicains, le sénateur de Floride est apparu en difficulté avant la deuxième primaire, mardi dans le New Hampshire.

Gonflé par sa troisième place inespérée obtenue aux premiers caucus de l’Iowa le 1er février, Marco Rubio a subi un contrecoup inattendu samedi soir lors d’un débat télévisé où il s’est retrouvé dans les cordes face à ses adversaires du camp républicain. Attaqué par le gouverneur du New Jersey Chris Christie, le sénateur de Floride a manqué de répondant alors qu’il avait assuré avec une grande confiance en lui lors des précédentes joutes télévisées. Christie lui reprochait son inexpérience – il en est à son premier mandat de sénateur – et Rubio, novice au sourire charmeur, a répondu en répétant mécaniquement une formule toute faite sur Obama. Christie a ironisé sur ces «phrases de 25 secondes apprises par cœur» et accusé Rubio de ne pas être à la hauteur : «Il n’a tout simplement pas l’expérience», n’ayant jamais pris de «décision importante dans laquelle sa responsabilité était engagée». «Je vous avais dit qu’il ne serait pas prêt», a fanfaronné Christie.

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Dimanche, Rubio, désormais dépeint par ses adversaires comme une sorte de robot répétant un message en boucle, a tenté de minimiser les dégâts commis. Mais la question est de savoir si ses moments d’hésitation vont lui coûter cher. La primaire qui s’annonce mardi dans le New Hampshire permettra de se faire une idée. Le milliardaire star de télé-réalité Donald Trump y part en grand favori selon les enquêtes d’opinion, espérant ainsi effacer sa défaite humiliante de l’Iowa, remportée par Ted Cruz. Rubio espère de son côté y consolider sa stature de candidat «modéré» qui, au contraire des extrémistes Cruz et Trump, pourrait rassembler les électeurs républicains de tous bords pour l’élection présidentielle du 8 novembre.

Sa contre-performance de samedi redonne espoir aux candidats dits de «l’establishment» (...)

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