Royaume-Uni. Le meurtre du député David Amess, “une attaque contre notre démocratie”

Traité par la police britannique comme un acte terroriste, l’assassinat de ce parlementaire conservateur de 69 ans, vendredi 15 octobre, constitue le sixième meurtre d’un élu national en quatre décennies. Les conditions d’exercice de leurs fonctions doivent être réexaminées de toute urgence, estime ce tabloïd.

“La terreur ne gagnera pas”, titre, solennel, le Sunday Mirror dimanche 17 octobre. Deux jours après le meurtre du député conservateur britannique David Amess, les marques d’affection envers un élu “qui a consacré sa vie au service public” se poursuivent. Samedi, le Premier ministre Boris Johnson et Keir Starmer, leader du parti travailliste, principale formation d’opposition, ont déposé une couronne de fleurs “sur les lieux de l’assassinat”, à 65 kilomètres à l’est de Londres.

Le parlementaire de 69 ans, issu de l’aile droite de son parti, a été poignardé à plusieurs reprises lors d’une permanence parlementaire organisée au cœur de sa circonscription, à Leigh-on-Sea. Le suspect, “qui avait pris rendez-vous avec le député et a été arrêté dans la foulée de l’attaque”, est désormais détenu et interrogé dans la capitale britannique en vertu du Terrorism Act 2000. Selon les informations de la presse britanniques, ce jeune Britannique d’origine somalienne, âgé de 25 ans, avait par le passé été signalé auprès du programme de déradicalisation Prevent.

Six députés tués depuis 1979

“Le meurtre d’un député n’est pas seulement un acte dénué d’humanité, c’est aussi une attaque contre notre démocratie”, tempête le Sunday Mirror. Outre la tristesse d’avoir perdu un collègue, les parlementaires sont également remplis d’incrédulité et de colère face à la mort d’un nouveau responsable dans l’exercice de ses fonctions.” Au total, six membres de la Chambre des communes ont été tués depuis 1979 - dont quatre

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