Royaume-Uni. Infraction au confinement : Dominic Cummings refuse de s’excuser

Le conseiller spécial de Boris Johnson a justifié, lundi 25 mai, son trajet de 400 kilomètres en voiture par une situation compliquée. Des explications irrecevables, pour ce tabloïd conservateur qui continue de demander son départ.

“Pas d’excuses, pas de regrets”, grince le Daily Mail en une de son édition du 26 mai. “Comment peut-il s’accrocher comme ça ?” Après trois jours de remous, Dominic Cummings a fini par prendre la parole lui-même devant la presse, la veille, dans les jardins du 10, Downing Street. “Un décor habituellement réservé aux interventions du Premier ministre, rappelle le tabloïd conservateur. Jamais auparavant à celles d’un conseiller spécial non élu.” S’il a reconnu le trajet de 400 kilomètres jusqu’à la propriété de ses parents, en plein confinement, le pilier de l’entourage de Boris Johnson a argué d’une situation “compliquée”.

Ayant développé des symptômes du Covid-19, sa femme et lui-même ont choisi de se rendre dans le nord-est du pays, depuis Londres, afin que leur fils puisse être pris en charge en cas de détérioration de leur état de santé. “Ce que j’ai fait est raisonnable au vu des circonstances”, a-t-il insisté. Avant d’ajouter, “avec défiance” : “Je n’ai jamais pensé à démissionner.” Dans la foulée, pour la deuxième fois en 24 heures, Boris Johnson a publiquement pris fait et cause pour son bras droit, figure>“Là non plus, la contrition n’était pas de mise, regrette le Daily Mail, fidèle soutien du gouvernement conservateur. Cette journée nous a offert une véritable tragédie politique en deux actes.”

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Du côté des députés conservateurs, on ne décolère pas. “Leurs

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